Le 12 août est la journée « j’achète un livre québécois » afin de promouvoir le grand éventail d’œuvres que nous propose notre belle province. C’est une excellente opportunité de découvrir la variété de genres et d’auteur·rice·s qui nous entourent et d’encourager notre culture afin de lui permettre de continuer de fleurir.
Comme il peut être difficile de choisir parmi la panoplie d’œuvres québécoises, notre équipe s’est donné la mission de vous suggérer quelques titres de tous genres pour vous inspirer.
Tant que ce sera l’été de Marianne Brisebois
« C’est ce qui m’a donné envie de m’échapper, c’est ce qui m’a fait comprendre qu’on nous empêchait de connaître ce que la vie semble avoir de plus beau à nous offrir[1]. »
Ce troisième roman de Marianne Brisebois nous fait plonger dans l’histoire dès ses premières lignes. Nous rencontrons Emma et Gabriel, deux personnages un brin étranges, qui fuient leur ancienne vie dans la Cité – une secte faisant rage au sein de la ville de Montréal. C’est l’histoire à la fois d’une réhabilitation pour ces individus ayant vécu toute leur vie en captivité et de la réalisation de tout ce qui leur a été enlevé injustement. Tant que ce sera l’été nous met face à une multitude de contrastes et de confrontations que vivent les protagonistes. Celleux-ci découvrent lentement leur réelle identité lorsqu’iels ne sont pas constamment épié·e·s et contraint·e·s à suivre des directives. Emma et Gabriel ont une relation hors du commun, étant lié·e·s non seulement par un passé douloureux, mais aussi par de sombres expériences qu’iels ne peuvent partager avec les autres sans tout risquer. Ensemble, iels découvrent ce que sont réellement l’amour et l’amitié.
Fidèle à ses habitudes, Marianne Brisebois propose un roman qui touche à plusieurs sujets délicats, tels que la prostitution, les débats moraux et le contrôle des membres d’une secte malgré le pouvoir illégitime des dirigeants. Cette œuvre à deux voix nous fait passer à travers une grande gamme d’émotions en nous montrant à la fois la bonté et les atrocités dont sont capable les êtres humains.
D’ailleurs, c’est le bon moment de lire cette œuvre puisqu’une suite est confirmée pour cet automne!
Vert comme l’enfer d’Isabelle Grégoire
« Nul ne peut échapper à son passé : c’est lui qui nous détermine.[2] »
Les vies de deux femmes aux relations parentales complexes s’entremêlent dans ce roman d’Isabelle Grégoire. Ces deux personnages sont à la recherche de liberté, quoique de manières complètement différentes. Nous sommes constamment entre le passé et le présent. Alors que Flora assiste aux funérailles de la femme qu’elle appelle « maman » depuis son enfance, elle se retrouve entrainée dans une histoire rocambolesque qui lui fait découvrir ses origines. C’est alors que nous nous retrouvons plongé·e·s dans les années 80 où Alice se retrouve retenue en Guyane contre son gré. Nous découvrons la sombre histoire derrière la conception de Flora, tandis qu’Alice tente tant bien que mal de sauver sa peau de cet enfer vert.
Tout au long de notre lecture, nous sentons qu’un lien étrange lie ces deux femmes malgré l’écart des époques. L’autrice a définitivement effectué des recherches et nous entraine aisément au cœur de la Guyane et dans ses pans d’histoire glauques. De chapitre en chapitre, l’autrice révèle des éléments de cette mystérieuse histoire, ce qui fait en sorte qu’il est impossible de déposer le roman.
C’est une histoire de suspense digne de ce nom.
Flora en éclats de Stéphanie Parent
« Flora fera voler en éclats la fortification qui l’emprisonnait, une mosaïque étouffante qui l’avait figée dans une vie en noir et blanc.[3] »
Impossible de ne pas s’attacher au personnage de Flora, qui est à la fois un roc et d’une douceur sans nom. La protagoniste est loin d’être parfaite, mais elle est tout à fait charmante. Elle nous entraine avec elle dans son quotidien qui est parfois intime, ordinaire, douloureux. Son histoire pourrait appartenir à tous·tes, comportant à la fois des moments déchirants et de grandes victoires, mais il n’y a qu’elle pour le vivre de cette façon.
Stéphanie Parent nous invite à suivre le parcours amoureux tumultueux de Flora à travers lequel celle-ci développe son identité. Nous sommes donc aux côtés de Flora entre les années 2000 et 2019 alors qu’elle vit des relations amoureuses hautes en couleur, toxiques, passionnelles. Non seulement la protagoniste a-t-elle une vie amoureuse complexe, mais plusieurs enjeux la frappe de plein fouet, dont l’emprise que l’anxiété a sur elle, l’Alzheimer de sa mère, les problèmes de fertilité ainsi que le déménagement de sa meilleure amie outre-mer. Bien que Flora ait pu être accablée par autant de soucis, elle finit toujours par retrouver sa lumière.
C’est un roman qui illustre l’importance de suivre son cœur et de faire confiance à son instinct.
La chienne de Pavlov de Cato Fortin
« Moi, ma petite-fille préfère penser que je suis libérée des hommes plutôt que d’imaginer la possibilité que j’ai envie de les aimer.[4] »
Si vous désirez faire la lecture d’un roman au ton féministe et activiste, ne cherchez pas plus loin! Cato Fortin nous offre un roman qui nous sort de notre zone de confort en abordant des sujets souvent poussés aux oubliettes, en présentant des personnages vulgaires – parfois même grossiers – et en soulevant plusieurs enjeux de taille. Le ton sarcastique et l’amplification de certaines scènes donnent à l’œuvre un ton trashicomique.
Lors des derniers moments de sa grand-mère, sa petite-fille, une jeune trentenaire, remarque un tatouage bien singulier sur l’une de ses fesses. Aux funérailles, elle pense aussi halluciner sa grand-mère, Thérèse, aux bras de ses ami·e·s pour une dernière danse. Alors qu’elle commence à mettre tous les effets personnels de Thérèse dans des boîtes, elle se questionne à savoir si sa grand-mère n’aurait pas eu une deuxième vie à l’insu de sa famille. Lors du rangement du bureau, elle découvre toute la vérité sur Thérèse, qui n’était définitivement pas une grand-mère ordinaire. À la suite de plusieurs deuils, la protagoniste tâchera donc de redonner vie aux beaux projets de sa grand-mère et de travailler à laisser tomber ses idées préconçues.
C’est un magnifique roman pour repenser la sexualité chez les personnes âgées et les nombreuses manières dont nous faisons de l’âgisme sans même nous en rendre compte.
YUL-Saturne de Dolce Saint-Arnold
« la ceinture faisait peur / maintenant elle fait de la peine / plus le temps passe plus c’est pareil / foudroyée par le même genre de bitches / certaines choses frappent non pas par leur brutalité / mais par leur inertie[5] »
Assoyez-vous confortablement, nous décollons pour un voyage astral inoubliable. Propulsé·e·s entre Montréal et la Lune, nous avons accès à une introspection de l’humain entièrement transmise par l’entremise de la poésie. Plusieurs enjeux sont soulevés, remettant en doute le raisonnement derrière chaque action humaine. La voix ironique derrière les fragments poétiques donne un aspect trashicomique au recueil, nous incitant à regarder notre monde sous une nouvelle perspective. Ainsi, nous sommes encouragé·e·s à réfléchir à l’absurdité du monde d’aujourd’hui. Les répercussions de notre mode de vie sont mises de l’avant; la surconsommation, le capitalisme, l’exploitation des ressources et des corps étant pointés du doigt et accusés de détruire la nature et le bien-être de toutes les espèces, y compris l’humain.
Agrémenté de messages transmis par la voix de la STM, le recueil est divisé en 5 parties qui nous font entrevoir de nombreuses failles de la société actuelle.
Yogi stripper de Marie-Claude Renaud
« De toute façon, danser c’est tellement enivrant… Aller se mettre nue devant tout le monde, c’est un bon buzz[6]. »
Si vous avez envie de rencontrer une femme intéressante au parcours unique, vous devez absolument découvrir le premier roman de Marie-Claude Renaud. Yogi stripper est une autofiction dans laquelle l’autrice raconte son parcours hors du commun en tant que danseuse nue. Sans laisser de place à l’imagination, elle décrit de manière crue – parfois même vulgaire – son métier sous toutes ses coutures.
Nous suivons le récit de Marie-Claude, une jeune femme haute en couleur qui se cherche. À la suite d’une rupture difficile, celle-ci décide de passer quelques mois au Mexique. De fil en aiguille, elle a l’occasion d’exercer pour la première fois un métier qui lui fait de l’œil depuis ses 14 ans : le striptease. Après avoir tenté sa chance dans plusieurs domaines autant à l’école que sur le marché du travail, Marie-Claude sait qu’elle ne se range pas dans la norme, elle aspire à être complètement authentique et à suivre son cœur qui la guide vers les bars de danseuses. Alors qu’elle découvre le monde de la danse, l’univers des drogues et des troubles alimentaires s’ouvrent comme des gouffres sous ses pieds. Elle se rend maintenant compte qu’il est parfois nécessaire de toucher le fond pour être capable de remonter à la surface.
Ce roman nous renseigne non seulement sur tous les dessous du monde des danseuses nues, mais aussi d’en développer une nouvelle perspective.
Un choix d’amour de Valérie Forgues
« Je peux faire le deuil de bien des choses, mais pas celui de m’appartenir.
Je ne rêve pas d’un enfant idéal. Je ne rêve pas d’un enfant.[7] »
Il n’est pas encore possible de faire la lecture de ce nouveau récit mémoriel de Valérie Forgues puisqu’il ne sera publié que le 30 août prochain. Toutefois, il est possible de le précommander dès maintenant dans toutes les librairies québécoises et le 12 août est une excellente occasion de le faire.
Dans cette œuvre, l’autrice explore les thèmes de la non-maternité et de l’interruption de grossesse. La narratrice jongle avec des fragments de vie à travers les années et les projets. Elle soutient l’idée que certaines femmes choisissent la non-maternité et que, malgré la culpabilité, ce choix est totalement légitime. La protagoniste affirme que chaque femme devrait pouvoir choisir ses priorités sans être contrainte par la pression sociale. Elle-même compare la mise au monde d’un enfant à celui d’un livre, qui demande, selon elle, tout autant de dévouement. Elle exprime avoir l’impression de mettre le meilleur d’elle-même de côté si elle décide d’élever un enfant. Ce n’est pas un jugement envers les femmes qui prennent la décision de dédier leur vie à leur progéniture, mais une invitation à accueillir les femmes qui choisissent la non-maternité avec autant de bienveillance.
L’œuvre soulève les conséquences des luttes contre le droit à l’avortement, les répercussions des femmes qui n’auront plus le choix de se choisir, d’être libres de leurs actions.
Quatre clémentines éparpillées d’Élyse A. Héroux
« L’émotion comme un artifice, la douleur comme une parure.[8] »
Ce roman à quatre voix nous met sur le chemin de Nathalie, Doris, Fabienne et Jocelyne, toutes d’une certaine manière interreliées les unes aux autres. Chacune a un caractère bien à elle, mais aucune ne se ressemble. Jocelyne est douce et empreinte de sagesse, Doris ne peut s’arrêter – on lui reproche d’ailleurs d’être too much –, Nathalie est une ermite antisociale et Fabienne est une expatriée qui craint la vieillesse. Chacune à ses expressions bien à elle, ce qui les rend immédiatement attachantes.
La route de ces quatre femmes se croise lorsque Jocelyne est de retour chez elle avec son épicerie. Lorsqu’elle est saisie d’un moment de faiblesse, Nathalie sort inhabituellement de chez elle pour lui venir en aide. Comme la vieille dame doit quitter sa résidence en ambulance, sa voisine se retrouve coincée avec la garde de son petit chien. Doris, généralement la première à se pointer le bout du nez pour se mêler de tout, est anormalement absente. Semble-t-il que, pour une fois, elle a ses propres problèmes à gérer. Fabienne, belle-fille de Jocelyne, se décide enfin à rentrer au Québec après plusieurs années d’absence, résolue à enfin faire la guerre à ses démons.
Dans son œuvre, Élyse A. Héroux approche le sujet de la vieillesse avec douceur et bienveillance. Elle démontre au fil du récit que le crépuscule de la vie n’est pas qu’une dégénérescence, mais vient aussi avec des aspects magnifiques. L’autrice nous livre cette morale à travers une lecture légère et agréable.
Celle qui s’accrochait au plafond de Christine Foley
« Prieur allume la lampe du salon. Cette fois, quelques démons vont se terrer sous les meubles[9]. »
Christine Foley nous propose un roman policier nouveau genre avec Celle qui s’accrochait au plafond. En effet, nous suivons le récit particulier d’Axelle, alias Lola, alias Poupée, une jeune travailleuse du sexe qui rêve de changer de vie. Elle y est subitement forcée lorsque ses client·e·s commencent à se faire assassiner de manière sadique à la suite de ses services. Alors qu’elle se perçoit comme une poupée pouvant être manœuvrée par ses client·e·s, elle devient plutôt la marionnette d’un·e tueur·euse en série sans scrupule qui semble vouloir du mal à tous·tes celleux qui s’approchent d’elle. À travers l’enquête policière, nous avons accès à des souvenirs qui témoignent du passé trouble de la jeune femme et qui expliquent son aliénation. Entre les élans de folie et ses hallucinations, nous recollons tranquillement toutes les pièces du casse-tête. Cela permet de bien saisir d’où provient la personnalité provocante de cette jeune nymphomane qui semble s’autosaboter à chaque occasion. Bien qu’elle semble coupable de tous les maux, Axelle est une protagoniste très attachante.
Ce roman connait plusieurs retournements de situations qui nous poussent à nous demander si tous les personnages n’ont pas quelque chose à se reprocher. Nous les passons tous au peigne fin, jusqu’à dénicher le ou la réel·le coupable.
Bleus et joies de Juliette Bélanger-Charpentier
« Mais on attend souvent l’accident pour colmater les routes dangereuses, l’effondrement pour reconstruire les ponts, et ce, malgré tout ce que l’on connait de la menace.
Prendre le risque, toujours, de bâtir sur le dos des fins du monde.[10] »
Cette première œuvre de Juliette Bélanger-Charpentier nous amène dans les montagnes russes émotionnelles d’une rupture amoureuse. C’est la reconstruction d’un quotidien sans la présence de l’autre, les souvenirs qui viennent en vagues, les deuils à faire et le fait de vivre de nouvelles expériences seul·e. La narratrice de l’œuvre voit l’été se dérouler, entrainant doucement avec lui la mélancolie d’une relation passée. Nous vivons avec elle les moments douloureux de la perte et l’ivresse du renouveau.
Le deuil de cette relation amoureuse pousse la narratrice à coucher ses réflexions sur papier, lui qui accueille ses états d’âme si chaleureusement, sans aucun jugement. Elle prend conscience de plusieurs enjeux inquiétants qui guettent les femmes, les rendent vulnérables. Elle rumine au sujet de la présence de troubles alimentaires, de viols et de féminicides qui prennent de l’importance de jour en jour.
C’est un livre qui, malgré lui, fait grandir.
La grosse laide de Marie-Noëlle Hébert
« Elles ont jugé qu’il était plus important de m’enseigner à rentrer mon ventre plutôt qu’à me redresser et à être fière de moi.[11] »
Ce roman graphique n’est pas le plus récent, mais mérite grandement d’être souligné. On y rencontre la jeune Marie-Noëlle qui n’a jamais appris à s’aimer entièrement. Depuis son jeune âge, elle se fait dire qu’elle mange trop, elle est rejetée et se sent incomprise. Victime d’intimidation à l’école, accablée par les commentaires de son père sur ses habitudes alimentaires, c’est dans la nourriture qu’elle trouve du réconfort, du moins jusqu’à ce qu’elle devienne son plus grand ennemi. Marie-Noëlle mange ses émotions, se sent si seule qu’elle aimerait parfois en finir. Plus elle mange, plus elle est malheureuse; un cercle vicieux sans fin. Elle ne voit en elle-même qu’une grosse laide.
Cette œuvre, aux illustrations magnifiques, nous incite à être plus indulgent·e envers nous-mêmes et à apprendre l’importance de s’aimer tel qu’on est plutôt qu’à se comparer.
Domaine Lilium de Michael Blum« Au fond, il aurait dû ignorer l’appel de la mémoire, garder son vol initial pour Montréal, oublier cette histoire ridicule et reprendre le cours de sa vie.[12] »
Dan Katz est professeur d’architecture à McGill. Alors qu’il rend visite à sa mère en Israël, sa sœur télécharge une drôle d’application sur son téléphone; une application qui semble servir à s’envoyer des messages cryptés. De retour de cette courte escapade familiale, le professeur s’arrête à Paris afin d’effectuer des recherches sur une architecture, La Muette, ayant servi lors de la Deuxième Guerre mondiale. C’est alors que déboulent de nombreuses péripéties, l’entrainant dans la sombre histoire de sa famille et vers une conspiration mise sur place au Québec.
Le roman de Michael Blum doit être lu avec beaucoup d’attention puisqu’il comporte énormément d’information. Non seulement y retrouvons-nous beaucoup de détails concernant l’architecture et les décorations, mais nous devons aussi être vigilant·e·s afin de bien suivre les débats d’idéaux politiques. Le protagoniste déterre facilement un mouvement conspirationniste contre les immigrants. Comme il semble magiquement toujours être à la bonne place au bon moment, c’est à se demander s’il est réellement maitre de son histoire ou bien si quelqu’un le contrôle. Ce n’est qu’à la fin du roman que tous les éléments du casse-tête nous révèlent le fond de cette histoire.
[1] Marianne Brisebois, Tant que ce sera l’été, Montréal, Hurtubise, 2023, p. 68.
[2] Isabelle Grégoire, Vert comme l’enfer, Montréal, Québec Amérique, 2022, p. 232.
[3] Stéphanie Parent, Flora en éclats, Laval, Saint-Jean Éditeur, 2023, p. 142.
[4] Cato Fortin, La chienne de Pavlov, Montréal, XYZ, 2023, p. 86.
[5] Dolce Saint-Arnold, YUL-Saturne, Montréal, Les éditions de la Maison en feu, 2023, p. 80.
[6] Marie-Claude Renaud, Yogi Stripper, Montréal, La Mèche, coll. « Flammèche », 2023, p. 84.
[7] Valérie Forgues, Un choix d’amour, Montréal, Tryptique, coll. « Difforme », 2023, p. 14.
[8] Élyse A. Héroux, Quatre clémentines éparpillées, Montréal, Édito, 2023, p. 168.
[9] Christine Foley, Celle qui s’accrochait au plafond, Laval, Saint-Jean Éditeur, 2023, p. 99.
[10] Juliette Bélanger-Charpentier, Bleus et joies, Montréal, KO éditions, 2023, p. 20.
[11] Marie-Noëlle Hébert, La grosse laide, Montréal, XYZ, coll. « Quai no. 5 », 2019, p. 85.
[12] Michael Blum, Domaine Lilium, Montréal, Héliotrope, coll. « Noir », 2023, p. 109.
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Bélanger-Charpentier, Juliette, Bleus et joies, Montréal, KO éditions, 2023, 112p.
Blum, Michael, Domaine Lilium, Montréal, Héliotrope, coll. « Noir », 2023, p. 246p.
Brisebois, Marianne, Tant que ce sera l’été, Montréal, Hurtubise, 2023, 424p.
Foley, Christine, Celle qui s’accrochait au plafond, Laval, Saint-Jean Éditeur, 2023, p. 344p.
Forgues, Valérie, Un choix d’amour, Montréal, Tryptique, coll. « Difforme », 2023, 174p.
Fortin, Cato, La chienne de Pavlov, Montréal, XYZ, 2023, p. 132p.
Grégoire, Isabelle, Vert comme l’enfer, Montréal, Québec Amérique, 2022, p. 272.
Hébert, Marie-Noëlle, La grosse laide, Montréal, XYZ, coll. « Quai no. 5 », 2019, 104p.
Héroux, A., Élyse, Quatre clémentines éparpillées, Montréal, Édito, 2023, p. 336p.
Parent, Stéphanie, Flora en éclats, Laval, Saint-Jean Éditeur, 2023, 400p.
Renaud, Marie-Claude, Yogi Stripper, Montréal, La Mèche, coll. « Flammèche », 2023, p. 256p.
Saint-Arnold, Dolce, YUL-Saturne, Montréal, Les éditions de la Maison en feu, 2023, p. 136p.