Le festival Fantasia vient tout juste de se terminer!
Lisez ci-dessous les critiques de Fani Claire:
My Friend Dahmer – Marc Meyers
The Laplace’s Demon – Giordano Giulivi
Spoor – Agnieszka Holland
Fritz Lang – Gordian Maugg
November – Rainer Starnet
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My Friend Dahmer – Marc Meyers
Bath, Ohio, 1978. Le sadisme d’un adolescent qui dissout des animaux morts dans l’acide depuis le cabanon converti en laboratoire de fortune par papa chimiste. Avec un peu de foi en l’humanité ou peut-être une grandiose sottise, un tel comportement peut passer pour un intérêt biologique ou philosophique précoce. À quel point faut-il commencer à s’inquiéter ? Car lorsque ce même élan destructeur se trouve transposé sur des êtres humains vivants, c’est que clairement : il est trop tard.
Après une première mondiale au Tribeca Festival, My Friend Dahmer, écrit et réalisé par Marc Meyers (How He Fell in Love et Harvest), entame son circuit international avec une première au Festival de Fantasia. Cette adaptation cinématographique de la bande dessinée de Derf Backderf – aussi camarade de classe réel du protagoniste – s’attarde à la genèse de l’adolescent avant le monstre, de l’étudiant excentrique avant le « cannibale de Milwaukee », de Dahmer avant le tristement célèbre Jeffrey Dahmer. Retenu par l’histoire et la culture populaire pour sa série d’homicides sordide combinant des techniques telles le démembrement, la nécrophilie et le cannibalisme, le tueur en série se trouve ici portraituré comme le produit d’un amalgame de circonstances défavorables. Une unité parentale dysfonctionnelle, des pulsions sexuelles marginales pour l’époque et un sentiment croissant d’aliénation sociale sous-tendent ce récit coming of age dont Meyers compare la structure à Portrait of the Artist as a Young Man (James Joyce).
L’interprétation d’un Ross Lynch — autrement connu pour ses rôles à la Disney Channel — ici morose et taciturne, le pas trainant supportant une silhouette scoliotique à l’expression détachée, porte à l’écran un protagoniste à la bizarrerie plus attachante que préoccupante. Ce souci de susciter l’empathie du public teinte aussi la mise en scène qui, en plus d’insister sur la sensibilité du tueur en devenir, défile en un clin d’œil nostalgique. L’authenticité graphique des décors reflète l’émancipation sociétale que l’histoire a retenue des années 1970. La réelle maison d’enfance de Dahmer s’inscrit d’ailleurs parmi les lieux de tournage. Une caméra toujours dynamique, mais discrète, cadre Jeffrey avec caution comme une bombe à retardement dont on peut encore s’approcher, le tout dans une mise en images vibrante dont la coloration évoque les chimies argentiques.
Dépendamment d’où on baigne dans le spectre de la curiosité morbide, l’humanité donnée à Jeffrey Dahmer dans ce film à la croisée de Napoleon Dynamite (Jared Hess) et Elephant (Gus Van Sant) peut laisser âpreté en bouche. À l’inverse, le peu d’entrailles visibles à l’écran peut également décevoir. Néanmoins, la compassion s’impose comme une attitude rafraichissante pour aborder des faits à la portée autrement édulcorée par leur omniprésence dans l’imaginaire populaire. De même, My Friend Dahmer prouve que la violence hante d’autant plus par sa simple suggestion, surtout quand on vient à éprouver de la sympathie pour ceux qui la perpétuent pendant 1h45.

My Friend Dahmer – Marc Meyers
The Laplace’s Demon – Giordano Giulivi
Leurrée par l’énigmatique Professeur Cornelius, une équipe de scientifiques étudiant le déterminisme se trouve entrainée à passer une nuit dans un manoir gothique situé sur une île au milieu de l’océan. Quel libre arbitre leur reste-t-il alors que le destin, sous forme de cercueil mécanique, prédit en temps réel par une maquette et narré sardoniquement par un VHS, semble borné à les éliminer un par un avant l’aube ?
En première mondiale au Festival Fantasia, The Laplace’s Demon, premier long métrage du réalisateur italien Giordano Giulivi, explore le scénario fantastique où une solution mathématique permettrait de donner incarnation tangible à la figure philosophique du Démon de Laplace. Selon cette idée expérimentale de Pierre-Simon de Laplace (1749-1827), dans le cas où une « intelligence » suffisamment érudite réunirait l’emplacement, les forces et les motivations de tous les atomes de l’univers dans une seule formule, elle pourrait ainsi déterminer leur passé, présent et futur.
Cette conception, la première théorie publiée du déterminisme scientifique dans l’histoire de la science, stimule votre imaginaire, mais vous donne un mal de tête ? Ne vous torturez pas inutilement. En dépit des 7 années passées à concevoir ce film, ses créateurs se sont aussi ménagés intellectuellement. Dans ce projet porté par une fort petite équipe aux multiples talents — le directeur de la photographie Fernandino D’Urbano joue notamment le rôle du scientifique Herbert — une psychologie cartoonesque whodunit à la Clue (Jonathan Lynn, 1985) rencontre des moyens et une complexité à la Twilight Zone, le tout campé dans un traitement photographique cinéphile qui, sans en partager la fibre authentique, évoque une nostalgie à la Guy Maddin.
Ceci dit, le mérite du projet repose davantage sur son habileté à communiquer son aspect ludique qu’à atteindre sa propre voix. Si le scénario simpliste et un peu gauche échoue à se montrer à la hauteur de la prémisse théorique qu’il déploie, le film obtient la note de passage grâce à un jeu et un éclairage qui, forts en théâtre, évoquent à la fois les genres du film noir et du giallo. L’évolution de l’intrigue use d’un excès de dialogue comme béquille plutôt que de recourir aux nombreux moyens de narrations inhérents au cinéma. Le dénouement tout en longueur active — s’il ne renchérit — l’impression que le format du court métrage aurait été plus approprié. Le manque de transparence de la production trouve heureusement un salut dans l’expressionnisme digital de la mise en scène qui, reposant largement sur un CGI évident, mais bien articulé, sert bien l’humour assumé du film. En effet l’unidimensionnalité des personnages, chacun avec leurs prédispositions et leur vice, illustre à répétition l’apparence prévisible que peut emprunter la race humaine au regard d’une « intelligence » non pas supérieure, mais maladivement narcissique. Pour ajouter aux maladresses scénaristiques, la seule femme de la distribution expire trop rapidement. Autant regarder en arrière peut se prouver profitable pour l’esthétique que certains stéréotypes obsolètes devraient demeurer d’où ils viennent… soit dans le passé. En d’autres termes, si un ordinateur portable a lieu d’apparaître à l’écran, un personnage de femme en force n’est en rien anachronique.
Enfin. The Laplace’s Demon, certes amusant, mais truffé de bévues, éveille davantage aux possibilités de créations désormais accessibles aux amateurs passionnés qu’à toute forme d’effroi du destin… voire d’effroi tout court.

The Laplace’s Demon – Giordano Giulivi
Spoor – Agnieszka Holland
Les droits des animaux préoccupent spécialement Janina Dudjenko (Agnieszka Mandat-Grabka), une ingénieure polonaise retraitée férue d’astrologie. Activiste écologique dans une communauté de chasseurs, elle vit seule et en retrait. Alors qu’une série de mystérieux homicides se déploie dans la vallée de Klodzko, où elle réside, la protagoniste s’investit de la mission de convaincre les autorités d’une théorie singulière.
Candidat pour le prix du Cheval Noir à Fantasia, Spoor passait à Montréal pour deux projections dans le contexte du festival. Ayant notamment récolté le prix Alfred Bauer à la Berlinale 2017, cette œuvre de la réalisatrice Agnieszka Holland s’appuie sur le roman Sur les ossements des morts d’Olga Tokarczuk. Eco-thriller sur trame de vengeance évoquant par moment un prequel à Wicker Man (Robin Hardy), le film oppose la corruption policière à une collusion d’êtres aliénés, en 4 volets divisés à partir d’un calendrier de chasse (décembre, janvier, juin et août).
Cette segmentation du récit reflète la mutation surprenante du ton, tantôt thriller évocateur, tantôt comédie absurde qui distingue ce film. En effet, un premier acte envoutant tout en atmosphère laisse place à une dégringolade de rencontres et de tournures narratives, certes amusantes, mais improbables, qui tiennent parfois de l’hallucinatoire. Si Dudjenko se présente au début comme une ermite énigmatique depuis la brume montagneuse, elle devient au deuxième acte le noyau insolite d’un réseau de personnages incompris destiné à accaparer un univers diégétique déjà suffisamment garni. Dyzio (Jakub Gierzsal), un programmeur épileptique au mode de vie minimaliste, s’éprend de la vendeuse Dobra Nowina (Patrycja Volny) aussi subordonnée sexuelle de Wnetrzak (Borys Szyc) son employeur. Une maison close à la Playboy Mansion apparaît pour une scène isolée de quelques plans. Un triangle amoureux se forme entre la protagoniste, Boros l’entomologiste tchèque (Miroslav Krobot) et Matoga (Wiktor Zborowski), ancien terroriste aussi membre d’un club de cueillette de champignons. Ainsi, à la prémisse de la tension écolo-maniaque et chasseurs s’ajoutent un contingent de tangentes narratives qui présage davantage une série télévisée qu’un film de deux heures. Cette surcharge affecte aussi la protagoniste qui, à force de crier gare à l’holocauste des bêtes et de s’enquérir des données astrales de quiconque la contrarie, brouille les pistes quant à l’intention de la cinéaste. On termine le visionnement sans saisir si le personnage à la croisée de la névrose et de l’excentricité ésotérique devrait susciter l’attachement.
Ceci dit, la direction de la photographie aérienne du premier acte conquit l’imaginaire. Des plans à la coloration bleutée captés par hélicoptère confèrent une charge menaçante et sinistre au paysage montagneux. Aussi, disséminées dans la continuité narrative, certaines scènes admirablement ficelées accompagneront un passage par le spectre entier du rire : de l’amusement sincère à l’hilarité incrédule. Des champs-contrechamps bien rythmés tirent d’un personnage à l’autre, assignant une grande répartie ponctuée d’humour noir aux différents personnages. Néanmoins, là où le découpage discret des scènes individuelles s’avère souvent fort habile, le montage des séquences manque en fluidité. On décèle une volonté d’adopter le point de vue subjectif animiste de Dudjenko. Or l’expressivité distrayante des procédés dispersés et trop variés qui sont employés distrait plus qu’elle raconte. Des séquences de type documentaire animalier précèdent plusieurs scènes sans véritablement s’y fondre. Les raccords de mouvement entre les animaux et les humains, trop remarquables par leur rareté, brisent la transparence. Il en va de même pour l’unique fondu au rouge. Seul de son espèce dans l’entièreté du film et placé au début du fantastique troisième acte, il devient symbole de fabulation surréaliste qu’on hésite à attribuer à une protagoniste à la fonction dramatique toujours indécise.
Spoor, une odyssée ambitieuse et amusante rappelle cependant à quel point porter une œuvre littéraire à l’écran peut s’avérer épineux. Montrant pourtant un humour rare, le film donne envie de se procurer le livre original afin de démêler cette diégèse engageante, mais confuse. On en retient que parfois, la retenue s’avère plus évocatrice que la garniture impatiente.

Spoor – Agnieszka Holland
Fritz Lang – Gordian Maugg
Sous-pression pour livrer un premier scénario parlant, Fritz Lang (Heino Ferch) interrompt son mode de vie nocturne pour se rendre à Düsseldorf, où il flaire une piste d’inspiration dans une série de meurtres médiatisée. Intégrant le processus d’enquête, il rencontre le meurtrier Peter Kürten (Samuel Finzi) à l’origine de son film M le Maudit et replonge dans son passé tortueux.
Avec Fritz Lang, le réalisateur allemand Gordian Maugg (Zeppelin!, Die Kaukasische Nacht) livre un détournement du genre du biopic fort audacieux, en ce qu’il emprunte l’esthétique film noir du grand cinéaste pour réimaginer sa biographie. Sorti en Allemagne en 2016, ce film au culot mémorable s’inscrivait cette année à la programmation internationale du Festival Fantasia.
La prétention du titre frappe fort. Si on se targue d’habiter l’essence créatrice de Lang en revendiquant son nom dans l’intitulé, on se munit aussi d’une intrépide liberté d’invention. Le récit, bien que porté par une narration maitrisée, repose sur deux évènements relevant de la fiction. D’abord, l’entrevue entre Fritz Lang et le « Vampire de Düsseldorf » au cœur du récit du film n’a jamais eu lieu. Ensuite, bien que certes compromettantes, les circonstances du décès de sa première femme Lisa Rosenthal (Lisa Friedrich) qu’on place au cœur du tourment créateur du réalisateur légendaire ne furent réellement jamais élucidées. Lui assigner la paternité du meurtre sert bien à expliquer un vice ou deux, mais devient problématique lorsque conjuguée avec une série d’autres inventions et exagérations. L’accumulation rend en fait le personnage détestable plus qu’elle contribue à broder le mythe d’un génie.
Sa réputation d’être égocentrique et misogyne avec une disposition pour la débauche se trouve aussi exacerbée à l’écran. Il se retrouve déjà, dès la première séquence, à consommer de la cocaïne aux toilettes, à commettre l’adultère avec une prostituée dans un portique, le tout en entretenant bien entendu une tension avec sa seconde épouse et scénariste Thea von Harbou (Johanna Gastdorf), qu’il repousse d’ailleurs allègrement. Ces épisodes décadents se présentent de part et d’autre dans le film, comme pour convaincre un public niais que l’égarement névrosé nourrit obligatoirement l’acte artistique. La catharsis explosive de ce scénario où il fait meilleur vivre d’être un meurtrier fraichement incarcéré qu’un créateur à la lisière de l’accouchement, vogue aussi en ce sens. Sur le point de ficeler le préambule de son scénario, Lang tire tantôt du révolver à la pleine lune, enfilant plus tard les verres d’alcool fort dans la pénombre nocturne, avant de s’asseoir pour un plat de résistance mérité : une assiette de cigarettes. Peter Kürten, quant à lui, fraichement capturé pour une série de meurtres de femmes et d’enfants, se délecte d’une part de gâteau en compagnie du chef de police.
Toutefois, une forme bien ficelée supporte solidement le caractère pour le moins expressionniste de ce scénario farfelu. L’emploi judicieux de flashbacks et l’usage fréquent de courtes profondeurs de champ accompagnent une incursion anecdotique dans l’intériorité du protagoniste, qu’on dessine salie d’angoisse et de culpabilité. La musique, exagérée, confère un souffle comique à l’entreprise théâtrale. Des images d’archives assemblées à des extraits du film M le Maudit joignent un contenu original dans un montage vertigineux qui convoque certainement l’univers de Lang, bien qu’une vision un peu stéréotypée de la République de Weimar.
Dans Fritz Lang, le réalisateur de renom incarne un antihéros à l’intériorité bouillonnante qu’on voudrait digne de son propre univers fictif. Où on retrouve une Allemagne en disgrâce dans le personnage névrosé de M dans le film de 1931, le maitre cinéaste se trouve ici relégué à représenter un cliché : le fardeau de l’acte créateur. Ainsi, un bon moment à passer que le visionnement de ce film – si on peut s’amuser de voir une icône du cinéma se désintégrer comme une ombre chinoise à qui on souffle la chandelle, là où à l’invention et l’exagération succède l’invraisemblable.

Fritz Lang – Gordian Maugg
November– Rainer Starnet
Novembre en Estonie rurale. Un village aux mœurs moyenâgeuses où les superstitions, le surnaturel et la fourberie animent le quotidien. Seuls l’attitude nationaliste des villageois envers l’origine allemande du baron (Dieter Laser, connu pour sa performance dans The Human Centipede) qui vit à proximité, ainsi que les costumes et certaines habitudes de ce dernier, permettent de situer le récit au XIXe siècle. Les morts visitent les vivants pour souper. Des poulets géants vivent parmi les hommes. Ceux-ci font le troc de leur âme, leur sang ou quelques groseilles contre des créatures serviles au corps façonnés d’outils domestiques, les « kratts », à un diable aisément dupé. Quelque part dans cet enchevêtrement narratif évolue un triangle amoureux impliquant les jeunes villageois Liina (Rea Lest) et Hans (Jörgen Liik) ainsi que la jeune baronne (Jette Loona Hermanis).
Fantasia a reçu November, le quatrième long métrage du réalisateur estonien Rainer Starnet (The Idiot, 2011 ; Where Souls Go, 2007) après son passage au Tribeca Film Festival et au Karlovy Vary International Film Festival. Gagnant du Best Cinematography Award à Tribeca, ce film magnifique évoque par moments Andrei Rublev (Andrei Tarkovski, 1966), dans un rendu photographique contrasté redevable au cynique réalisme social de Belà Tarr. Une adaptation de l’œuvre littéraire Rehepapp ehk November (Les Groseilles de novembre) d’Andrus Kivirähk, cette trame narrative complexe conjure fantastique, folklorique et grotesque dans une épopée dont la diégèse crève l’écran.
Donner forme cinématographique au territoire évocateur des mots peut parfois se prouver castrant pour l’imaginaire. November évite ce piège avec brio. Grâce à une narration par nœuds qui, cyclique, étoffe une tangente mystérieuse du récit après une autre, le film déploie un univers fantastique riche, sans en museler la magie avec trop d’explications. Ceci dit, cette œuvre exige du spectateur un visionnement attentif, sans quoi elle l’égarera. Pensons par exemple à la scène où les villageois, immobiles sur le sol d’une grange, portent leurs pantalons sur leur tête devant un bouc à l’allure inoffensive. Quelques secondes de mégarde suffisent largement à percevoir ce segment comme complètement absurde, loupant que c’est de la peste qu’il s’agit et que de s’en protéger avec ses caleçons s’inscrit tout à fait dans l’illogisme de cette réalité farfelue.
Dans ce délire cinématographique, une symbiose d’humour et de drame annexe la religion au service de la cupidité et l’amour toujours déçu n’existe que dans le désir ou le romantisme inassouvi. Ce vivre-ensemble noir prend forme dans une mise en scène lyrique qui exalte la solitude de chaque être et personnage. Les compositions soignées divisent tantôt les privilégiés des démunis dans des clair-obscurs symboliques, comme elles situent d’autre part les personnages à la merci d’une nature sublime à l’orée de l’hiver. Une utilisation de bon goût de la vignette blanche dans les scènes matinales redonne des lettres de noblesse à cet effet de montage malmené par le passage au digital. Il en va de même pour la ô combien célèbre, mais trop souvent éreintante Sonate au Clair de Lune de Beethoven, qui se voit ici judicieusement employée, alors que montée de concert avec des bruits de ferraille.
Requérant un visionnement alerte et sans distraction pour être pleinement apprécié, November s’inscrit parmi les films à voir dans les circonstances immersives d’une salle de cinéma. Éblouissante, étonnante et mémorable en tous points, cette œuvre fait partie des bons coups de programmation de la section Camera Lucida du festival qui, on espère, connaîtra des échos dans la diffusion montréalaise régulière.

November – Rainer Starnet
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Coups de cœur du festival : My Friend Dahmer, November, La Petite Aurore l’Enfant martyre à la belle étoile, ainsi que The Sleepers et The Last Schnitzel (deux courts métrages issus de l’International Science-Fiction Film Showcase)
Pour lire l’entièreté de notre dossier sur Fantasia 2017, c’est par ici!
Article par Fani Claire.