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19-05-2025 Vol 19

Festival Vues d’Afrique – Partie 2

Cette seconde partie de la couverture du festival Vues d’Afrique s’attache à présenter des documentaires et un court métrage de fiction s’inscrivant sous les thèmes de la mémoire, de la justice sociale et de la violence. Le documentaire Haïti, la route (2017) fait un retour sur l’histoire précoloniale d’Haïti jusqu’à la guerre de l’indépendance (1804). Avec Kemtiyu (2016), le réalisateur Ousmane William Mbaye a conçu le premier document cinématographique portant exclusivement sur l’intellectuel sénégalais Cheikh Anta Diop. Mémoire en marche (2016), quant à lui, traite plutôt de la mémoire comme d’un devoir postcolonial. À partir de documentaires traitant des injustices causées par l’exploitation minière, Le vent de la colère (2017) et Ici, personne ne meurt (2017) dénoncent la dynamique néocoloniale qu’on peut retrouver chez certaines multinationales et la complicité des élites politiques. Boko-Haram, les origines du mal (2016) et Centrafrique, l’industrie de la rébellion (2017) abordent la question des conflits intestins et de la violence. Silence (2015), de Glad Amog Lemra, est l’espace critique qu’accorde le réalisateur au regard qu’il pose sur un pouvoir politique fantoche en Afrique.

La mémoire : savoir d’où on vient, savoir où on va

    L’enjeu de la mémoire est particulièrement important dans un contexte postcolonial puisqu’il révèle, entre autres, l’altération, l’oubli commandé ou la suppression des cultures affiliées à un territoire qui a été colonisé. Choisir de réfléchir au concept de la mémoire, dans un tel contexte, implique la volonté d’une réinscription, voire d’une réécriture, des réalités précoloniales, coloniales et postcoloniales dans les discours et les imaginaires. Il sert aussi de rester conscient∙e des défis sous-jacents, entre interprétations et réactions, en ce qui concerne le retracement des origines. Les documentaires suivants s’attachent à montrer les liens entre mémoire et identité de même qu’entre mémoire et réconciliation.

En l’honneur du Sénégal était projeté Kemtiyu (2016, Sénégal-France), le tout premier film sur Cheikh Anta Diop, une importante figure africaine qui a grandement contribué à réhabiliter l’histoire des civilisations noires. « Kemtiyu », qu’on traduirait par la « Négritie » ou le « pays des Noir∙e∙s », fait référence à l’Égypte antique telle que la présente l’intellectuel dans son œuvre, c’est-à-dire pharaonique et noire. Il considère cette antiquité noire comme l’élément fondateur d’une unité culturelle africaine. Ses recherches détaillées, exposées et débattues lors de la soutenance de sa thèse à la Sorbonne (1960), sont marquées par une interdiction : cette thèse qui bouscule les savoirs établis sur l’histoire de l’humanité ne doit pas être enseignée dans les colonies. Marginalisé, Cheikh Anta Diop a mis sa vie au service d’une reconstruction du passé du continent africain, s’appliquant à partager et à soumettre à la critique ses réflexions.

Même si la pensée de cet homme ne s’est pas soldée par un oubli définitif, son rapport rebelle aux savoirs lui a valu une reconnaissance variable; il est à la fois salué par des disciples africains et afro-américains, et critiqué durement par une communauté scientifique qui considère son travail empreint d’un biais idéologique. Engagée, l’œuvre de l’homme de science s’emploie pourtant à souligner l’existence de la posture eurocentriste et de ses largesses subjectives, en sciences comme ailleurs, là où on croyait n’y voir qu’une objectivité justifiée. Revendiquant la légitimité d’une posture afrocentriste, Cheikh Anta Diop a su créer un nouveau paradigme très fertile qui donne, encore aujourd’hui, une voix à des réalités autres et pose l’Afrique au centre des réflexions.

Le documentaire d’Ousmane William Mbaye propose de retracer le parcours de cet érudit et de lui offrir une reconnaissance mesurée, digne du travail soutenu qui a occupé l’entièreté de sa vie. Linéaire et classique, il prend la forme d’un hommage. La complicité de la famille de Cheikh Anta Diop a permis au réalisateur de partager les archives familiales avec le public. Des extraits de l’homme de science expliquant lui-même sa pensée controversée sur l’histoire de l’Afrique viennent donc enrichir un portrait plutôt bien monté qui s’appuie sur un grand nombre d’entrevues.

Accessible, Kemtiyu est un film qui s’adresse aux profanes avec aise, tout en ayant de quoi plaire aux initié∙e∙s. Ces dernier∙ière∙s pourraient néanmoins lui reprocher de n’avoir qu’effleuré certains pans de la vie de Cheikh Anta Diop; ledit survol manquant d’insister sur la portée symbolique de ses réalisations, entre autres, politiques et linguistiques. En ce sens, le caractère multidimensionnel de ce personnage reste sans doute le plus grand défi de la réalisation.

Mémoire en marche (2016, France), de Julien Masson, s’ouvre sur la question d’un jeune collégien : « Qu’est-ce qu’un tirailleur sénégalais? » En 2014, le Président français, François Hollande, soulignait les 70 ans du débarquement oublié de Provence (1944). On apprend rapidement que ce dernier, dont les troupes provenaient en grande quantité de l’armée étrangère africaine, a permis à la France résistante de rassembler les forces nécessaires pour renverser l’envahisseur allemand, se libérant du coup par elle-même. Ce revirement de la situation a garanti à la France une place à la table des vainqueurs à la fin de la guerre. En assurant la liaison entre de jeunes collégien∙ne∙s français∙e∙s et les quelques tirailleurs sénégalais répertoriés et toujours en vie au Sénégal, Julien Masson provoque une rencontre émouvante et éveille les consciences d’une jeunesse à qui on offre une histoire nationale tronquée.

La première partie du documentaire, de facture classique, présente des portraits plus grands que nature d’anciens tirailleurs sénégalais, porteurs d’une dignité saisissante. Oscillant entre l’amertume et la fierté, ces hommes âgés partagent cette mémoire de la guerre et livrent des témoignages vibrants, d’une justesse étonnante. Chacun pose droit, arborant ses médailles, ultimes preuves de la réalité de leur engagement. Leurs interventions sont ponctuées par les questions des collégien∙ne∙s qui, bien que naïvement, pointent l’oubli dont ces hommes sont les victimes. La seconde partie, plus pédagogique, implique davantage les jeunes qui se lancent sur les traces du passage des tirailleurs sénégalais en France. Avec Mémoire en marche, Julien Masson tient un grand sujet qui insiste sur le devoir de mémoire qu’a la France envers les soldats qui ont fait partie de son armée étrangère.

Mémoire en marche -Julien Masson

En s’inscrivant sous les thématiques de l’identité et de la mémoire, le documentaire de Francine Saillant, Haïti, la route (2017, Canada), vise un public très précis, les jeunes Afro-Québécois ayant des racines haïtiennes. Constatant que l’histoire d’Haïti, premier pays noir à avoir proclamé son indépendance après avoir vaincu l’armée esclavagiste française (1804), est méconnue chez les jeunes mais aussi chez leurs parents, Saillant se lance dans un projet pluridisciplinaire qui a le charme d’impliquer les enfants de la Maison d’Haïti, à Montréal.

Le documentaire touche à un sujet sensible, l’histoire d’une nation issue de l’annihilation des autochtones, les Taïnos, et de l’esclavage. Alliant la danse, les arts visuels et la verve particulière de Dany Laferrière, Haïti, la route prenait la forme d’une collaboration attrayante. Il apparaît toutefois que le caractère pluriel du projet a été un obstacle à une réalisation habile. La combinaison de la narration de Dany Laferrière et de la chorégraphie de Rodnie Désir, qui entreprend de danser l’histoire d’Haïti, semble inadéquate. Très fragmenté, le montage de la chorégraphie lui donne un aspect désincarné; elle est prise au piège entre de longs passages d’une narration statique. Cette dernière est réalisée de telle sorte qu’elle prend la forme d’une entrevue formelle, figée, qui vient contredire l’énergie particulière que déploie Laferrière en tant que conteur d’Haïti.

On reste avec l’impression d’un projet indispensable submergé par de bonnes idées mal exploitées. Si on apprécie l’inclusion des enfants dans le projet, qui vient accroître ce sentiment de passation de la mémoire, on ne peut s’empêcher de ressentir une légère déception en constatant que la qualité du propos s’est buté à une forme à l’origine ambitieuse et finalement mal maîtrisée.

Haïti, la route – Francine Saillant

(In)justice sociale : donner une voix

Les projections se glissant sous ce thème ont toutes une double volonté de dénonciation, par la production documentaire et par le témoignage des sujets filmés. La présence sur le terrain de l’équipe de tournage permet en effet de dépasser les discours officiels, tenus par la compagnie française Areva ou par les autorités béninoises, qui silencent les individus directement aux prises avec les réalités qui sont les leurs. En s’attachant aux problématiques liées à l’exploitation minière en Afrique de l’Ouest, Simon Panay et Amina Weira ont produit des documentaires qui montrent avec sensibilité des situations d’injuste indifférence.

Construit de manière à faire se rejoindre les générations pour se tourner vers l’avenir, La colère dans le vent (2016, Niger), d’Amina Weira, traite des dangers et des abus dont sont victimes les personnes de sa communauté à Arlit au Niger. Les mines d’uranium exploitées sur le territoire par la compagnie française Areva créent une pollution radioactive qui contamine les sols, les réserves d’eau et l’air, et ce, depuis des décennies.

Le montage donne à ce documentaire une approche contemplative. Le ton est grave, mais le propos se déploie avec une lenteur caractéristique, très démonstrative. Les longs plans du désert où souffle un vent furieux, contaminé, se joignent aux multiples scènes silencieuses illustrant la dépendance des habitants d’Arlit à la compagnie Areva, autant pour l’emploi que pour l’approvisionnement en matériaux récupérés, matière première avec laquelle travaillent les artisans. On constate, par exemple, que les barils contaminés, vendus par Areva aux habitants d’Arlit, passent par un processus de transformation artisanale, d’abord fondus puis coulés pour créer des plats de cuisson et autres articles de maison.

Plus qu’un outil de contestation, La colère dans le vent est un espace de témoignages. La réalisatrice réussit à percer le monde des anciens travailleurs de la mine à l’aide de son père, ayant lui-même travaillé pour l’entreprise pendant plus de trente ans. L’ensemble des échanges forme un discours qui rappelle celui de la logique coloniale, où la méfiance et le mensonge côtoient les injustices et le manque de recours. La dissimulation automatique des maladies provoquées par l’exposition aux radiations par les médecins de l’hôpital, et ce, au détriment de la santé des travailleurs, illustre bien cette dynamique. Il en est de même pour l’accession à des postes supérieurs au sein de la compagnie, progression littéralement impossible pour un Africain. La même colère et le même sentiment d’exploitation traversent les prises de parole des jeunes, assurant que les relations entre les travailleurs nigériens et la compagnie française sont marquées par une continuité dénoncée, qu’ils aimeraient voir rompue.

Avec Ici personne ne meurt (2017, Bénin – France), Simon Panay s’intéresse précisément à la communauté des chercheurs d’or établie autour de la mine de Perma (Bénin) et au mythe qui les entoure. En effet, malgré un taux de mortalité très élevé mais falsifié par l’État, l’imaginaire qui entoure cette exploitation artisanale de l’or en est un de richesse et de prestige, ce qui pousse maints individus à quitter leur terre. La quête de l’or devient, en quelque sorte, une malédiction, enfermant les membres de la communauté dans une posture d’attente constante. Le documentaire souligne comme il est ardu, mais pas impossible, de sortir de ce cycle.

Dès les premières images, on remarque la qualité remarquable de la direction de la photographie qui magnifie le sujet traité, pourtant difficile. Plusieurs prises de vue en contre-plongée, suite à une ascension lente que permet la manipulation d’un drone, offrent un point de vue impressionnant sur la mine de Perma et sur la communauté des chercheurs d’or. À ces images s’ajoutent celles qui ont été prises dans les tunnels, espaces exigus et dangereux, rappelant avec justesse la vie risquée que mènent ceux qui y descendent tous les jours.

Ici personne ne meurt– Simon Panay

Politique et violence : corruption et intérêts étrangers

Si le festival propose de sortir des représentations stéréotypées de l’Afrique et de ses diasporas, il ne souhaite pas pour autant en nier les réalités les plus dures. Depuis les indépendances, plusieurs conflits sur le continent africain montrent des guerres intestines, incarnations de la violence du « frère contre le frère ». Il serait cependant tout à fait tendancieux de ne pas discuter du rôle qu’y joue la politique, à travers la violence étatique et la commandite des conflits armés par les intérêts étrangers. En offrant un espace de diffusion à des documents qui cherchent à lever le voile sur l’impact de la corruption dans la politique, Vues d’Afrique incite le public à considérer autrement certaines situations généralement filtrées par un regard extérieur, distant, étranger et fataliste.

En se lançant dans un documentaire d’enquête méticuleux, Xavier Muntz examine avec Boko Haram : Les origines du mal (2016, France) un conflit dont le traitement fait par les médias, ces dernières années, restait superficiel. En retraçant les fondements de la secte et de cette histoire d’ultraviolence, Muntz fait un travail apolitique percutant et très bien monté. S’éloignant de tout biais manichéen, le documentaire entreprend de démontrer le rôle qu’a joué l’État nigérian dans l’escalade de violence qu’a connu non seulement le nord du Nigéria, mais aussi les pays limitrophes (Cameroun, Niger, Tchad).

Mouvement relativement tempéré réagissant à la corruption des politiciens, Boko Haram est venu asseoir son pouvoir sur une condition socio-économique particulièrement difficile dans l’État du Borno. À partir d’archives et de commentaires de chercheur∙e∙s, le documentaire expose l’envergure de l’influence qu’a Mohammed Yusuf, le fondateur, à la fin des années 2000. Celle-ci est telle qu’elle a entraîné sur la secte une répression démesurée de la part du pouvoir en place. La réplique ne s’est pas fait attendre; la frange dure de Boko Haram, menée par Abubakar Shekau, s’en est prise à plusieurs représentants du pouvoir. Des images très dures montrent en quoi l’arrivée de l’armée est venue sceller le destin du territoire. Mal informée, mal formée, l’armée ne peut différencier les membres de la secte des civils, devenus les plus grandes victimes de cette intervention de l’État. L’exécution publique et sordide de Yusuf en fait un martyr en 2009. La réponse de Boko Haram vient égaler, puis va dépasser la violence de l’État.

Boko Haram : Les origines du mal– Xavier Muntz

Le résultat est un documentaire à la chronologie composée, qui manie à la fois des images de propagande de Boko Haram, des entrevues de spécialistes, d’intervenants en déradicalisation et d’un proche de la secte, des archives de massacres filmés recensées par Amnistie Internationale et des témoignages venant de victimes, le tout dans le but de révéler la genèse d’un mouvement extrémiste. Si le sujet en est un de violence, les images utilisées le sont davantage. Impitoyable, Boko Haram : Les origines du mal ne permet pas au public de se soustraire à la souffrance des victimes de ces exactions, des civils de tout âge, de tout sexe et de toute religion.

Avec Centrafrique, l’industrie de la rébellion (2017, Canada), Emery Noudjiep Tchemdjo fait le choix d’ouvrir un espace critique à des discours alternatifs s’attachant à dénoncer le contexte de conflits continus que connait la République Centrafricaine. Cet État aux richesses variées est grugé par les guerres intestines qui ont mené à une crise humanitaire. De ce fait, cette abondance est contrôlée par un trafic. Celui-ci reposerait sur la constance de l’instabilité politique. Ce documentaire propose de dévoiler ce qui prend la forme d’une privatisation des guerres civiles, et ce, à partir d’une enquête menée sur le terrain pendant deux ans.

La réalisation ne joue pas à l’objectivité, choisissant sciemment de s’éloigner des débats d’idées, tout en s’assurant de ne diffuser que des propos appuyés sur des faits vérifiables. Très chargé, ce documentaire fait la démonstration d’une corruption impliquant des partenaires internationaux — entre autres à partir de l’intervention mesurée des États-Unis, de la France ou de l’Ouganda sur le territoire. Il remet aussi en question le rôle joué par l’ONU et les missions d’aide humanitaire coûteuses (et payantes) qui ratent constamment leur cible, et souligne la responsabilité tue des multinationales qui financent les rébellions à la hauteur de leurs intérêts.

Le sentiment d’urgence qui traverse le documentaire soutient cette nécessité de dire et de montrer les mécanismes pernicieux d’une situation généralement présentée sous la forme d’un chaos quasi irrécupérable. En ce sens, les intervenants ayant accepté de voir leur image et leurs propos diffusés critiquent vertement le traitement qui est fait des conflits et la complaisance manifeste à l’endroit des seigneurs de guerre, connus mais jamais véritablement dénoncés. Le portrait dressé de cet État, bien que sombre, n’est pourtant pas vide d’espoir. On y déplore la violence cyclique, le manque de ressources et la mise en échec de tout projet sociétal sérieux; néanmoins, on y espère la réappropriation de la nation par le peuple, en s’accrochant fermement au pouvoir qu’offre l’éducation.

En faisant de la démocratie une mascarade, Silence (2015, France), de Glad Amog Lemra, traite de l’impact du pouvoir des intérêts étrangers et de la corruption sur la politique nationale. Sans dialogue, ce court métrage satirique est fait de telle sorte que le public pose ses propres mots sur les situations qui lui sont montrées. Dévoilant une dynamique néocoloniale motivée par l’exploitation des richesses du sous-sol africain, cette fiction dénonce un processus politique truqué et un nettoyage social.

Silence– Glad Amog Lemra

L’essence du film repose sur l’idée d’une catégorisation et d’un contrôle des individus, le tout orienté par les besoins des intérêts étrangers. Dans un couloir, des candidats africains forment une file. Chacun désire proposer sa candidature en tant que représentant de l’Afrique. Une première sélection est faite par des Occidentaux : ces Africains dirigeront des pays anonymes, désignés par les richesses de leur sous-sol (pétrole, or, diamant). Débarrassés de tout symbole culturel africain, ces individus choisis sont déguisés en présidents. Une hiérarchie claire est établie : guidés par l’approbation de l’homme blanc qui les accompagne, ces nouveaux politiciens manipulés décident du sort réservé à chacun des postulants, toujours en file dans le couloir.

La réalisation de Glad Amog Lemra montre, en 14 minutes saisissantes, l’indignation ressentie devant les pièges de l’histoire contemporaine en Afrique. Faire de ces dirigeants africains de vulgaires marionnettes permet au scénario de souligner l’écart réel qui subsiste entre les intérêts des peuples et ceux des représentants du pouvoir, et ce, en pointant l’existence d’une démocratie d’apparence.

La troisième et dernière partie de cette couverture de Vues d’Afrique s’attachera à faire un retour sur le festival en tant qu’événement, en soulignant son engagement envers la jeunesse montréalaise et en présentant sommairement les vainqueurs des grandes catégories. Vous pouvez relire la première partie ici.

Article par Mariève Pelland Giroux.

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