La programmation du Festival Filministes, organisée par thèmes soigneusement sélectionnés, rappelle sans surprise le modèle classique des soirées de projection tenues par le collectif depuis sa création en 2015. La variété des formes était à l’honneur et trois des quatre soirées proposaient, en plus de la présentation principale, des séances de courts métrages de la relève, dans une formule 5 à 7. Les projections, un total de vingt-trois pour l’ensemble du festival, étaient divisées en trois segments: les enjeux de la maternité, les (auto)portraits d’hiver et les corps intimes/extimes. Dans cette deuxième partie de la couverture du festival, Marion Gingras-Gagné et Mariève Pelland-Giroux vous proposent en rafale les critiques de certains courts métrages choisis.
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Sur la maternité
Rassembler plusieurs courts métrages traitant des questions de la maternité permet d’aborder plusieurs enjeux qui trouvent difficilement un espace dans les discours dominants sur la question. À qui appartient le corps en gestation? Si la réponse paraît évidente, les réalités vécues par les personnes qui portent les enfants montrent une dynamique toute différente. Entre les discours cliniques et les regards extérieurs posés sur ces corps en mutation, des femmes tentent de ressaisir leur identité, de se réapproprier leur accouchement et insistent sur l’équilibre ténu qui fait parfois basculer la liberté de choix.
Le court métrage d’animation bilingue de Martine Frossard, 40 semaines (Québec, 2018), rassemble quarante illustrations suivant le cheminement de la grossesse et une multiplicité de voix, témoins sonores des expériences de femmes enceintes ou ayant accouché. Ces voix se relancent, se chevauchent ou se traduisent créant un résultat parfois dissonant dont le sens réside pourtant dans l’urgence de dire et d’occuper l’espace d’une expérience intense perçue par l’intime. L’animation, par le caractère des représentations, par le choix de teintes claires et pleines de transparence s’approchant des couleurs de la chair et par le rythme de la composition, soutient l’esprit organique et singulier de ces voix, s’inscrivant en rupture avec l’imagerie clinique, dominante dans l’imaginaire associé à la grossesse et à l’accouchement. En moins de trois minutes, Martine Frossard se saisit de l’état ponctuel, intime et multiple propre à la grossesse et lui permet d’exister en mots et en images, le soustrayant à un discours médical normatif et extime.

40 semaines – Martine Frossard (Crédit photo : Charles-Olivier Bourque)
Cette action de dire la grossesse se trouve aussi au cœur de Compression (Québec, 2016), un documentaire de Noémie Letu. Ce court métrage donne accès aux réflexions d’une femme quant à la réalité de sa grossesse prise en charge par le milieu médical. Prenant la forme d’un monologue intérieur critiquant le traitement réservé à son corps et à son individualité, la narration s’inscrit sur un montage d’extraits d’archives de l’Office national du film du Canada. La sélection d’images veut en effet servir la narration, venant en illustrer le propos. Cette plongée intime vient faire de l’auditoire le témoin d’une crise, d’un vacillement identitaire entraîné par le fait d’être enceinte, par le regard extérieur posé sur le corps en mutation qu’on cherche à contrôler et par le bouleversement hormonal qui frappe les personnes vivant une grossesse. Ainsi, certaines séquences évoquent le milieu médical, soit par l’esthétique clinique des scènes choisies ou par le sujet, comme c’est le cas avec l’extrait montrant un enfant venant de naître. Le montage s’attache aussi à représenter le concept du retour à l’enfance à travers la présence répétitive de deux jeunes filles en plein jeu. Cet ensemble hétéroclite très urbain convoque des productions occidentales tirées des décennies précédentes, particulièrement des années 1980 et 1990. Il vient prendre sens grâce au rythme du montage, essentiel à sa structure. L’usage de la répétition permet d’insister sur certaines séquences, pointant de ce fait leur signifiance ou encore l’opposition les liant, alors que l’enchaînement effréné d’autres scènes vient plutôt souligner l’angoisse et la panique rapportées par les mots de la narratrice. Lorsque la cadence ralentit, puis s’immobilise sur de grands plans montrant de larges étendues d’eau, le discours se fait lui-même contemplatif. Composé de fragments marquants tels que « Mon identité s’efface à mesure que mon ventre grossit », « Je suis procréation » ou « Je me bats contre le fait que tu dois devenir le sens de ma vie », le texte de Noémie Letu a de quoi secouer. Avec force et sincérité, la réalisatrice discute des bouleversements identitaires provoqués par la présence en soi d’une autre personne, pour laquelle le corps en gestation n’est plus qu’un réceptacle.

Compression – Noémie Letu (via Festival Filministes)
Plutôt que d’exploiter la thématique de la grossesse, Avant l’aube (Québec, 2015) d’Amélie Boutin et Corps contrarié (Québec, 2017) de Delphine Le Courtois abordent les questions de la maternité par une certaine marge, respectivement par l’accouchement physiologique (sans épidural) et l’enjeu de l’infertilité. Le court métrage documentaire d’Amélie Boutin a cela de fascinant qu’il situe son regard dans l’espace invisibilisé d’un accouchement à la maison. L’endroit que la femme a choisi pour mettre son enfant au monde, une petite pièce à l’éclairage tamisé, contraste fortement avec le milieu hospitalier. Conformément à la pratique, cette femme, accompagnée de sa sage-femme, accouche dans un bain. Le documentaire est donc ponctué de ses cris et gémissements, conséquences d’une confrontation nue à la douleur de l’enfantement. Les mots d’autres femmes partageant leur rapport singulier à cette douleur caractéristique sont transposés sur ces images intimes, leurs propos oscillants entre force, dépassement de soi et mysticisme. Ces voix se taisent toutes lorsque la femme représentée prend la parole pour exprimer avec émotions son expérience immédiate, serrant son nouveau-né contre sa peau. Cette discussion sur la douleur, qui marque inéluctablement l’imaginaire de l’accouchement, est nécessaire et offre à ce documentaire une approche originale et pertinente. Il est cependant regrettable de la voir teintée d’un essentialisme qui pose une « force naturelle », quasi mystique, des femmes tout en établissant doucement une hiérarchie entre un accouchement physiologique et un accouchement médical. En entretenant un rapport d’opposition entre les options offertes aux femmes et en faisant le choix de ne donner voix qu’à des femmes pour lesquelles l’expérience a été transcendante, omettant de ce fait celles qui voient leurs plans dramatiquement altérés par le recours in extremis au système médical, la réalisatrice confère à son documentaire une mission de valorisation qui devient somme toute une faiblesse.
Corps contrarié, seul court métrage de fiction de la soirée, met en scène le bouleversement qu’entraîne l’annonce soudaine de l’infertilité chez une jeune femme, le personnage de Gabrielle (Geneviève Boivin-Roussy). Le scénario, soutenu par des dialogues tranchants, montre adroitement le décalage existant entre le corps de Gabrielle et sa tête, qui s’accroche à une vérité qui l’a toujours habitée: elle devait avoir le choix. Lorsque les mots ne suffisent pas à traduire sa détresse, les voix s’effacent et Gabrielle se replie sur elle-même. L’effet est clair; son drame l’avale. D’ailleurs, le retrait du personnage dans un espace réconfortant, celui de la famille, la confronte à la rupture filiale que force son état, insistant sur le lieu de grande solitude que peut être l’infertilité. Face à cette nouvelle réalité, le personnage réclame le droit à la colère, à la déception, à l’amertume, à l’inconstance et au vide. Touchant, ce court métrage s’est attiré les faveurs du public lors de la remise du prix de la relève québécoise.

Corps contrarié – Delphine Le Courtois (via Festival Filministes)
En concluant cette séance sur la maternité par un court métrage qui explore les impacts psychologiques de se voir refuser la possibilité de choisir pour soi-même, Les Filministes rappellent que la justice reproductive est traversée par le concept du choix. Qu’il s’agisse du droit à l’avortement ou à la procréation assistée, de l’accompagnement pendant l’accouchement, de l’espace dans lequel on souhaite accoucher ou de la forme qu’on souhaite voir prendre cette expérience, des violences obstétriques à dénoncer avec force, de la place du corps dans l’espace public et des limites que les personnes souhaitent voir respectées quant à leur propre corps, il apparaît évident que la volonté, les désirs, les besoins, le ressenti et le vécu de chaque personne devraient être au centre de l’équation.
Divers portraits d’hiver
La seconde séance des courts métrages de la relève du Festival Filministes se faisait espace de rencontres, projetant des fictions intimes et quelques documentaires sur des femmes inspirantes.
En explorant le thème de l’exil, la fiction L’hiver le plus doux (Québec, 2017) de Laurence Olivier se distingue par son esthétisme recherché. Un discours fortement marqué par le blizzard de la Côte-Nord se greffe aux images de Natashquan, lieu de l’exil. Une femme choisit de s’éloigner de ses proches le temps d’un hiver, mais tente néanmoins de briser la distance par un appel, transposant en mots ce que montre la caméra: la neige, la solitude et l’absence. En faisant le choix de travailler avec une caméra Super 8, la réalisatrice a su produire des images qui soutiennent le propos du discours qui les accompagne. Le sentiment de distance est récupéré pour être sublimé: le territoire qui est montré semble plus éloigné, à la fois dans le temps et dans l’espace. Traversé par le souffle d’un vent furieux, le court métrage de Laurence Olivier induit une perte de repères franchement artistique.

L’hiver le plus doux – Laurence Olivier (via Festival Filministes)
L’affront des cimes (Québec, 2017) de Caroline Côté et Florence Pelletier raconte le parcours impressionnant de l’alpiniste Monique Richard. Composé de reconstitutions, d’entrevues en plan rapproché et d’images vertigineuses prises par l’alpiniste, le documentaire est construit de telle sorte qu’il repose sur deux grands pans de la vie de cette femme; les fondements de son goût prononcé pour les sports de même que son rapport à la montagne et à la nature. Ce dernier la confronte à la conscience de la proximité de la mort, la sienne, et à celle d’un ami proche, Arvid Lahti. En explorant les contours du deuil, Monique Richard livre un hommage vibrant à cet homme, mais aussi à la montagne. Pièce maîtresse du documentaire, l’alpiniste en parle-t-elle non seulement avec déférence, encore a-t-elle offert aux réalisatrices des images tournées lors de ses montées, produisant des prises de vue saisissantes. Campée devant des décors de hauts sommets et d’hiver perpétuel, Monique Richard rapporte ses instants de fierté, d’humilité et de doute. Le résultat est somme toute un portrait sensible de cette femme pour qui le dépassement de soi est la source même du sentiment d’exister.

L’affront des cimes – Florence Pelletier et Caroline Côté (via Festival Filministes)
Plus près de dieu que des montagnes, Manon (Québec, 2017) de Coralie Lemieux Sabourin est un court documentaire marqué par la générosité de son sujet, l’organiste Manon Thériault. La dédication de cette femme à la musique sacrée est une véritable vocation qui l’habite depuis l’enfance. La réalisatrice propose de suivre les traces de celle qui fut cette enfant inspirée et qui est devenue, avec persévérance et passion, l’organiste titulaire de la paroisse St-François-Xavier, à Rivière-du-Loup. Alors que le documentaire est principalement composé d’entretiens formels au cours desquels Manon Thériault partage sa vie et ses différents engagements, les extraits traitant de la pratique de son instrument, l’orgue à pédalier, se démarquent. Le pédalier, qui prend la forme d’un clavier pour les pieds, demande une dextérité supplémentaire puisque l’organiste se doit de manipuler l’instrument imposant avec ses mains et ses pieds (talons et pointes). Solliciter ainsi une utilisation plus entière du corps se rapporte à l’idée de performance; la musicienne donne véritablement l’impression qu’elle siège au centre de son instrument, devenant une extension d’elle-même. Dès les premières notes, son caractère énergique se calme. En partageant sa foi singulière avec la documentariste, Manon Thériault rappelle que la musique peut assurément devenir un lieu de prière.
Là où je vis (Québec, 2017) de Sarah Baril Gaudet reste sans doute le portrait le plus remarquable de la sélection tant par le choix du sujet, la communauté de la jeune autochtone Martha Lucassie, que par la sensibilité et l’originalité avec lesquelles il est traité. Des images de la petite communauté d’Aupaluk au Nunavuk servent de support à la narration tranquille de Martha, qui exprime sa réalité à travers ses propres mots, en inuktitut. Le montage lent, contemplatif, s’accorde avec justesse aux enjeux abordés par la jeune femme. Cette immersion nous confronte au silence et à la solitude, à la réalité linguistique et à la difficulté de l’emploi, à la passation des savoirs traditionnels et à la pratique compliquée de certains d’entre eux, comme la pêche qui nécessite désormais un équipement coûteux, de même qu’à l’inquiétude de voir le territoire marqué et détruit par l’exploitation minière. Martha confie aussi son désir de l’ailleurs, de vivre moins de silence et moins de solitude, pour voir se briser la distance qui la sépare d’une amie qui lui est chère. Avec sobriété, Sarah Baril Gaudet propose un court métrage ponctué par le souffle du vent et par les silences, soutenus par des images d’une grande beauté.

Là où je vis – Sarah Baril Gaudet (via Festival Filministes)
Corps intimes/corps extimes
Les onze courts métrages rassemblés pour la soirée de clôture du festival avaient tout d’une programmation hétéroclite singulière. De genre, de forme et de durée extrêmement variés, ils laissaient croire à un amalgame difficile à saisir dans son ensemble. Pourtant, l’éventail de propositions offertes au public permettait de réfléchir avec aisance, sous différents angles, aux diverses problématiques soulevées par les corps des femmes et les contraintes qui leur sont imposées. Par les menstruations, le consentement, la sexualité, les changements vécus à l’adolescence ou la pilosité, les courts métrages touchaient avec doigté des thèmes parfois délicats et controversés, présentés dans une perspective souvent absente des discours dominants. Cette séance s’inscrit ainsi dans une tentative d’explorer en quoi le corps intime devient « extime » lorsqu’il sort de la sphère individuelle. Dans une volonté de démocratisation, les différents projets exploitaient avec force toutes les nuances de ces enjeux corporels.
Le court documentaire Romantic Period (Allemagne, 2015) de Victoria Ruhe, qui lançait la soirée, montre bien cette volonté de faire voir, par le médium cinématographique, ce qui est traditionnellement du domaine de l’intime, afin de renverser les tabous liés à sa représentation. Le court métrage, conçu sous la forme d’une succession de courtes scènes dont le thème est les menstruations, porte un regard sensuel et assumé sur le corps des femmes, mais non pas sans être parfois dérangeant – en effet, certains moments ou prises de vues inhabituelles peuvent surprendre les auditrices et auditeurs. Néanmoins, les plans très rapprochés, ainsi que leur défilement rapide, proposent une sorte de collage poétique qui laisse une légère impression d’abstraction. Le résultat est saisissant, et les règles en deviennent belles, artistiques. Cette volonté de démocratiser les menstruations est aussi l’objectif sous-tendant Period Stories (Finlande, 2015) de Charlotte Forsgård, qui critique le silence et la honte qui entourent ce sujet. Après avoir partagé sa plus terrible histoire de menstruations sur Youtube, elle invite d’autres filles à faire de même. C’est ainsi que le court métrage présente une suite de témoignages, qui prennent visuellement la forme de dialogues – puisque même isolées les unes des autres, elles tendent à se répondre et à se compléter – desquels se dégage un esprit de communauté. Le film montre d’une très belle façon l’appropriation des femmes, par la prise de parole, des enjeux liés à leur corps.
Le corps comme surface métaphorique d’inscription – de la souffrance, de la douleur, des souvenirs – est exploité dans deux courts métrages. L’animation Naranja d’Hanna Barrantes (Colombie, 2017), présente un personnage féminin qui, en se rendant au travail, vit une multitude de micros harcèlements sous la forme de regards ou de comportements inappropriés de la part d’individus qu’elle croise. La violence des gestes est symbolisée par des taches colorées qui s’accumulent sur sa peau au fur et à mesure qu’elle la subit. Le film propose ainsi une représentation forte et imagée de la violence ordinaire et de son impact à long terme: en effet, la jeune femme qui sort de chez elle avec confiance voit son moral s’alourdir au fil de sa déambulation. Pour la justesse dans la représentation du propos, le film a reçu le prix du public de la sélection « films étrangers » du festival. Dans Ce qui me reste de vous (Belgique, 2017) d’Éléonore Coyette, on assiste à une traversée de la ville de Palerme, en Italie, d’une jeune fille dont la peau est peinturée de boue. Les spectateurs∙trice∙s sont témoins d’une marche qui se termine sur le bord de la mer, où le personnage se lave des traces de souvenirs, de douleur ou de tendresse, dans une sorte de résilience heureuse. Les plans magnifiques du court métrage sont enchanteurs. Le film demeure léger, mais puissant, et réussit bien à représenter comment le corps garde la trace de tous les gestes, rencontres ou blessures qui participent à construire ce que nous sommes. Avec le lavement de ces traces, on devine chez la protagoniste une volonté de recommencement qui renforce le thème déjà bien présent de l’espoir.
Finalement, le magnifique et contemplatif Paupière mauve de Gabrielle Demers (2017, Québec), gagnant du prix de la relève du festival pour les fictions, est une représentation très nuancée de la naissance du désir d’une jeune sportive (Marie Babbini) pour une compagne de classe. Les longs moments de caméras qui se posent sur des détails, comme cette intime fixation d’une surface de peau proche de l’oreille, en font un portrait érotique et tout en douceur du désir féminin. La lenteur du film ainsi que l’absence de paroles donnent à voir une beauté diffuse, mais pourtant saisissante, qui en fait une merveilleuse œuvre à découvrir.

Paupières Mauve – Gabrielle Demers (via Festival Filministes)
Et après?
Il n’y a pas à dire, la première édition du Festival Filministes a connu un succès incontesté auprès du public. C’est avec fierté et tranquillité d’esprit que les membres du collectif peuvent momentanément se reposer, en attendant de reprendre les activités pour la prochaine année. Les projections continueront bien sûr d’être présentées, même si la fréquence des événements reste à discuter. Pour les mois d’été, des collaborations avec des organismes proposant des événements en extérieur sont prévues – pour en savoir plus, Les Filministes vous invitent d’ailleurs à les suivre sur leur page Facebook. En la parcourant, on y apprend sans grande surprise que la planification de la deuxième édition du festival est déjà en cours. Une tradition annuelle semble ainsi se mettre en place, puisque que le collectif se fait plaisir en réservant à nouveau le 8 mars et les quelques jours qui suivront pour faire revivre l’événement en 2019.

Les réalisatrices Sarah Baril Gaudet, Gabrielle Demers et Noémie Letu accompagnées des réalisatrices membres du jury Zaynê Akyol et Anouk Renaud – Cannelle Wiechert
En attendant, encourageons les femmes d’ici et d’ailleurs à réaliser des films, toujours plus de films, sur des sujets qui les touchent. Leurs regards et leurs voix sont nécessaires et il est stimulant de voir que des espaces sont créés pour permettre à ces rendus singuliers d’être diffusés, discutés et réfléchis.
Le Festival Filministe sera de retour du 8 au 11 mars 2019.
Article par Mariève Pelland Giroux.