Galerie de l’UQAM, 29 septembre dernier, au beau milieu des océans de Roni Horn (exposition Some Thames) : une toile et un projecteur. Impression surréelle : l’espace déjà grand de la galerie possédait en son centre une fenêtre donnant sur l’infinitude du web. Il s’agissait du lancement de la nouvelle plateforme de Spirale, soit Radio Spirale. Une trentaine de personnes s’était regroupée autour de cet écran, écoutant les discours de remerciement de l’équipe qui se compose partiellement de Patrick Poirier (direction générale), Mathieu Arsenault (webmestre-réalisateur), Lise Gagnon (coordonnatrice) et Paul Bélanger (comité de navigation).
Toujours dans l’optique d’offrir un accès à la culture, le projet de Radio Spirale accroit sa portée en s’affirmant comme : « un lieu de “résistance culturelle”, un espace, une scène où entendre ceux et celles qui ressentent encore profondément la nécessité de participer à la vie intellectuelle et culturelle de la Cité. »
Il s’agit plus concrètement d’un lieu de débats portant sur divers objets et questions d’actualité culturelle généralement laissés pour contre par les médias dits traditionnels. Le contenu hypermédiatique, explorant diverses combines entre images, textes, sons et vidéos, s’articule à partir d’interviews, de documentaires et d’écrits. Ces derniers portent sur divers auteurs (toutes disciplines confondues) plus ou moins connus. Et les thèmes abordés sont aussi originaux que l’ensemble du projet. En somme, Radio Spirale offre un espace aux penseurs et aux créateurs pour qu’ils puissent s’exprimer un peu plus librement et ainsi discuter de leur perception personnelle de la culture.
La plateforme, quoiqu’encore en construction, offre déjà plusieurs dizaines d’enregistrements. Le tout est gratuit et facilement accessible. Il vous est donc plus que conseillé d’aller y jeter un coup d’œil, d’oreille et peut être même de voix.
RADIO SPIRALE, c’est ICI : http://radiospirale.org/
Article par Sébastien Ste-Croix Dubé.
