Je vous écris en date du samedi. Comme vous le savez: le soleil est là, la chaleur de mai aussi et les arbres sont verts. Oh et puis, on annonce le début de l’Apocalypse. À l’Artichaut, nous nous sommes questionnés sur quoi publier comme pré-post-mortem, un testament de notre jeune vie journalistique.
Faut dire, il fait un peu trop beau pour chercher très loin. Nous avons été également témoins d’un événement assez représentatif de la scène culturelle montréalaise, dans tout ce qu’elle a d’éclectisme et de grandiloquence. Oui oui, je parle de Chromatic 3, organisé par le collectif MASSIVart à la SAT, ce vendredi 20 mai 2011.
Chronologiquement parlant, nous sommes arrivés un peu sur le tard puisque nous avons manqué pratiquement toute la programmation mode. Le temps de voir quatre ou cinq tenues sur une envolée d’harpe électronique et hop, c’était fini. Nous avons fait quelques fois le tour des oeuvres exposées (en appréciant particulièrement le volet photographie) en passant ensuite par le kiosque de Publié/Autopublié que nous étions déjà sur le chemin du retour, Simon ayant des choses obscures à faire «sur la Rive-sud». Toutefois, notre collaborateur Jean-François Marquis, accompagné de sa belle, est resté pour la partie dansante. Il tentait probablement de keep on dancing ’till the world ends, si je peux me permettre de paraphraser Britney.
En sachant que Chromatic 2011 fut affiché sold-out avant minuit, l’Artichaut se sent bien à l’aise de proclamer Chromatic 3 comme étant une sacrée réussite! Si nous sommes encore vivants demain, n’attendez pas avant d’acheter vos billets pour l’an prochain.
En guise de conclusion, voici quelques photos prises rapidement avec mon téléphone. La qualité est moyenne, mais pourquoi photoshoper quand il faut aller profiter des derniers rayons de soleil que l’espèce humaine connaîtra peut-être.
Sachez que je vous aimais. Adieu.
Article par Marie-Hélène Goulet.
NOTE: Nous sommes lundi matin, tout va bien. Hourra!

L’équipe de Pica 3 au travail

De la mode, accompagnée d’une harpe électronique et d’un chanteur aérien au chandail en polymère mystérieux (non visible)

Thanh Truc Trinh de Publié/Autopublié en grande conversation (problablement très intéressante) avec Simon