La troisième soirée du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue a fait danser le public jusqu’aux petites heures du matin.

Chaleureusement accueilli par la foule, Eman X Vlooper a débuté la soirée avec des rimes bien ficelées et accrocheuses. Les festivaliers, déjà un peu vendus, attendaient avec impatience le spectacle des deux membres d’Alaclair Ensemble et n’ont pas été déçus. Leur album, XXL, en vente en exclusivité au FME, a fait plusieurs heureux qui se le sont procuré. Par la suite, Dramatik a lancé son dernier album solo, Radiothérapie, avec un flow impressionnant. Pionnier du rap québécois, il a livré quelques chansons datant du temps où il était avec Muzion, au grand bonheur des FMEois. Le rappeur a également joué avec le public en leur demandant d’interagir avec lui dans une petite session de freestyle. C’était ensuite au tour du groupe The Posterz, qui avait annoncé sa participation au FME en mai dernier, de charmer la foule avec une performance énergisante. Le maitre de cérémonie Anodajay l’a présenté comme un groupe qui pourrait percer au delà des frontières du Québec. Arrosés par les jets de bouteilles d’eau lancées par la formation, les spectateurs ont sauté au rythme de The Bass Song et ont chantonné le refrain.

Crédit photographique: Andrea Valeria

Crédit photographique: Andrea Valeria

Crédit photographique: Andrea Valeria
Au Cabaret de la dernière chance, Le Trouble a fait vibrer la scène avec ses hymnes rock-alternatif. Les cris aigus du chanteur ont motivé la foule à se laisser aller et à danser sans limites.
À deux heures du matin, une vague de courageux se sont dirigés vers la nuit électronique pour se laisser emporter jusqu’au creux de la nuit. Millimetrik a fait frémir les masses avec ses projections et les a entrainées vers une rêverie électrisante. The Hacker s’est déchainé sur des sons électro-pop dignes des grands raves techno. C’est Surfing Leons qui est monté sur scène à quatre heures du matin et a fait danser les festivaliers, qui étaient toujours aussi animés malgré l’heure tardive. Tout au long de la soirée, des FMEois costumés ont bondi sur scène, motivés à faire durer la fête.

Crédit photographique: Andrea Valeria

Crédit photographique: Andrea Valeria
Le festival ne serait pas complet sans les évènements qui ne sont pas dans la programmation officielle, mais qui contribuent grandement à l’effervescence du FME: les cracheurs de feu dans la ruelle, les épluchettes de blé d’inde dans le stationnement et plusieurs spectacles impromptus dans les rues de Rouyn-Noranda. Plus tôt en après-midi, un party à thématique bourgogne s’est organisé dans le garage d’un particulier. Mathew James Mac Donald, artiste s’étant illustré au FRIMAT, a rappé quelques extraits de son EP, dont une chanson s’intitulant FME. Un DJ était également de la partie.
Encore sous la pluie, les festivaliers ne reculent devant rien pour profiter au maximum de la foule d’artistes présents à la troisième journée du FME.
——
Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue se déroule du 28 au 31 août.
Pour la programmation complète c’est ici.
Vous pouvez aussi lire Jour 1 et Jour 2.
Article par Andrea Valeria – Étudiante en journalisme, latino-abitibienne, amatrice de culture, globetrotteuse, mélomane et joueuse de ukulélé à ses heures.